Les vœux 2022 de notre association Liberté éducation, sous forme de chronique.

Une loi liberticide… très mal amenée !

L’article V de la Constitution française précise : « La loi n’a le droit d’interdire que les actions nuisibles à la société ». Alors pourquoi le Président Macron a-t-il voulu interdire l’école à la maison ?

La Direction générale de l’enseignement scolaire, au sein du ministère de l’Education nationale, reconnaît elle-même dans son dernier rapport sur l’instruction en famille qu’il n’y pas de réel danger pour les enfants, avec seulement 0,09% des enfants déscolarisés ! Aucun risque de séparatisme ou de terrorisme n’est mentionné ! Sans accès à ces rapports, on a donc forcé la représentation nationale à voter à l’aveugle.

Dans notre livre sur l’instruction en famille, L’école à la maison, une liberté fondamentale, nous avons interrogé les plus éminents chercheurs de France en matière de radicalisation, jusqu’à ceux du ministère de l’Intérieur. Tous indiquent qu’il n’y a aucune réalité tangible en la matière ! La mesure de M. Macron, annoncée lors de son discours des Mureaux sur le radicalisme, n’avait donc aucun fondement !

Il faut donc revenir sur cette loi liberticide qui passe une liberté fondamentale en régime d’interdiction déguisée. Les parents doivent rester les premiers éducateurs de leurs enfants, au risque sinon de mettre le doigt dans un engrenage totalitaire. La Déclaration universelle des Droits de l’Homme nous donne raison en son article 26,3 :

« Il appartient, par priorité, aux parents de choisir le type d’éducation à donner à leurs enfants ».

Ce n’est donc pas à l’Etat d’en décider avec une demande d’autorisation qui cache une interdiction déguisée, comme en Chine. D’autant plus que les outils de contrôles existent et peuvent être renforcés. Ils montrent que les enfants réussissent dans 98% des cas : même l’Education nationale ne fait pas mieux, loin de là ! Les parents instructeurs et leurs enfants sont d’ailleurs inspectés chaque année par l’académie, contre seulement une fois tous les 5 ans en moyenne pour les enseignants des écoles (et sans les enfants).

C’est maintenant que tout commence : la bataille est loin d’être terminée !

Les associations nationales de l’instruction en famille se battront jusqu’au bout pour que l’intérêt supérieur des enfants instruits en famille soient respecté, reconnu, et même promu officiellement. En tout état de cause, elles ne pourront accepter le quota de 2/3 des enfants instruits en famille renvoyés de gré ou de force à l’école, comme annoncé par le gouvernement dans son étude d’impact. Les familles ne l’accepteront pas, et les associations nationales de l’Instruction en famille non plus. Dans ce cas de figure, un très lourd contentieux administratif serait à prévoir dès la rentrée prochaine 2022-2023.

En 2022, nous restons mobilisés à vos côtés, chères famillesCœur rouge, chers parents instructeurs Visage souriant avec des yeux en forme de cœur, pour vos enfantsVisage envoyant un baiser, car la bataille pour cette liberté est loin d’être terminée ! Nous luttons pour une juste cause et elle finira par la victoire !

Dans l’immédiat, nous vous invitons à lire ou à offrir autour de vous, à vos parents, vos proches, vos amis, et même votre député, notre livre pour en débattre pendant la campagne présidentielle. On ne sait qu’une bataille est gagnée ou perdue que lorsqu’on l’a menée jusqu’au bout ! Et tout peut arriver !

Tout peut arriver

A cet égard, deux faits récents nous donnent raison :

    1. le scandale du ministre de l’Education nationale qui donne son protocole sanitaire depuis Ibiza dans un article payant avec une photo de lui à son bureau rue de Grenelles, ce qui démontre son mépris pour les familles, les enseignants et les élèves, comme nous aussi, familles et enfants en instruction en famille, nous sommes sentis méprisés pendant tout le processus législatif : maintenant tout le monde est dans le même bateau !
    2. l’avis défavorable du Conseil national consultatif des Personnes handicapées, qui lui aussi aurait apprécié être consulté, sur les décrets d’application de loi concernant l’instruction en famille, fustigeant un projet contraire aux conventions internationales et même la Constitution !

Meilleurs vœux de bonheur en famille !

Alors pendant qu’il en est encore temps, nous vous souhaitons à tous une très heureuse année 2022, particulièrement aux familles qui exercent l’instruction en famille et à nos adhérents, afin que 2022 soit l’année de notre liberté retrouvée !

 

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