Notre secrétaire général Jean-Baptiste Maillard dénonce dans cet entretien au JDD, paru hier : « le ministère ne donne pas les chiffres des refus, alors qu’il les a ! Ils montreraient officiellement une discrimination territoriale très importante, que nous documentons dans notre palmarès des académies restrictives ». De fait, alors que la ministère de l’Education évoque au Sénat un chiffre de 88,4 %, nous rappelons que ce chiffre « inclut les familles ‘de plein droit’, qui bénéficiaient d’une forme de sursis, alors qu’on estime la moyenne réelle autour de 60%, soit 40% de refus. »

Le sénateur LR Max Brisson, fidèle soutien des familles en IEF, déclare quant à lui :  « Je disais depuis le début que la massue risquait de tomber à côté. C’est plus facile de faire une loi intransigeante chez des « familles Montessori » ou tout autre modèle alternatif, que dans des quartiers difficiles. Le sénateur regrette un retour de la guerre scolaire, on confond l’instruction obligatoire et l’école obligatoire ! ». Et d’ajouter : « l’administration malmène ces familles, alors que le vrai défi, c’est que l’école publique soit attractive. Ce qui est en jeu, c’est une liberté constitutionnelle, un principe fondateur : l’éducation n’est pas la responsabilité de l’Etat, mais des familles ».

 

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